Poésie publiée dans Babelmed.net, magazine des cultures et société méditerranéennes (photo par Virginia Monteforte)

http://www.babelmed.net/article/9049-poesies-d-elizabeth-grech/

La femme endormie
C’est toi qui l’as perçue
en moi
la femme endormie
enroulée,
allongée,
la main sous la joue,
poitrine au repos,
hanches charnues,
taille fine.C’est toi qui l’as perçue
cette femme
capable autant que toi,
que je n’avais pas reconnue.Ta main chaude sur mon ventre froid,
elle s’éploie dans son sommeil
s’ouvre telle une fleur
s’étire sous l’oeil de la lune.Elle trouve sa place
dans les collines de mon corps,
jusqu’à ce qu’elle et moi
fassions
une.
Il-mara r-rieqdaIlmaħtha int
il-mara rieqda
fija,
imrembla,
mimduda,
idha taħt ħaddha,
sidirha mistrieħ,
ġenbejha mlaħħmin,
qaddha fin.Rajtha int
dil-mara kapaċi daqsek,
meta jien m’għarafthiex.B’idek sħuna fuq żaqqi kiesħa
ħassitek, farfret ngħasha
u nfetħet fjura
titmattar f’għajnejn il-qamar.

Sabet postha
f’kull tidwira ta’ ġismi,
sakemm jien u hi
sirna
waħda.